Le blues du retour de voyage !

Ah le fameux blues du retour de voyage. Toutes les voyageuses sont passées par là. Qu’on soit partis quelques jours ou plusieurs mois.

Des tonnes d’émotions différentes nous traversent lorsqu’on rentre en France et le blues du retour en fait bien partie !

On passe par des moments de tristesse, de mélancolie, de nostalgie. Puis d’un coup, dès notre retour, on se sent joyeuse. La joie de retrouver nos proches, la culture gastronomique française, mais aussi une certaine routine.

On prend le temps de se reposer, de raconter nos meilleures anecdotes de voyages autour de soirées apéros.

Puis vient, les moments de solitude, l’incompréhension de nos proches. Bref, le blues du retour de voyage.

Heureusement, il existe différentes manières de préparer son retour en France et d’éviter ce blues du voyage lié au retour.

Dans cet article, je parle des émotions que j’ai traversées lors de mes retours en France. De comment j’ai vécu le blues du retour en France. Et, je donne aussi des conseils pour appréhender au mieux ce retour et ainsi diminuer ce blues du retour en France.

C’est parti !

Les émotions et sensations : les montagnes russes

Oui les montagnes russes, c’est bien l’expression pour qualifier ce qu’il m’attend à chaque fois que je rentre en France. 

Autant, en voyage mes émotions sont décuplées, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Autant, lors de mon retour en France, c’est un peu gens qui rient, gens qui pleurent.

Je passe parfois d’un extrême à l’autre. Même si, avec le temps, j’ai appris à mieux appréhender ces émotions et à les accepter. 

J’arrive maintenant à prendre davantage de recul, à mieux comprendre ses émotions, et pourquoi elles me traversent si profondément.

Pleurer

Tout comme lors de mon départ de l’Amérique du Sud, j’ai pleuré. J’ai beaucoup pleuré aussi en quittant New-York et ces deux mois de voyage solo aux Etats-Unis.

C’est un peu comme dans le film des Chtis, on pleure en quittant son chez soi mais on pleure deux fois plus en rentrant en France. 

Quand on vient dans le Nord on braie 2 fois : quand on arrive et quand on repart

Bienvenue chez les chtis

Je sais que je quitte un style de vie qui me convient. Je sais qu’il va falloir retourner dans une certaine réalité.

Je suis nostalgique, je repense à ces personnes rencontrées, à ces paysages de fou. Je repense à toutes les sensations vécues. A tous les moments partagés.

Rentrer en France est un vrai déchirement, à chaque fois ! 

Même si personne ne me met le couteau sous la gorge. Je rentre principalement pour la famille pour qui c’est long. Je sais aussi que mes proches vivent davantage dans le stress lorsque je suis loin et que je voyage avec mon seul sac à dos. Me savoir près d’eux, les rassure.

Il est parfois dur de quitter une ville ou un pays alors qu’on continue de voyager. J’ai vécu cela trois fois lors de mon voyage en Amérique du Sud. Une fois à Ushuaïa, une fois à San Pedro de Atacama, au nord du Chili et la dernière fois à Toro-Toro, en Bolivie.

Nord de Salta – Argentine

Autant dans ces moments-là, je me dis que d’autres aventures extraordinaires m’attendent. Que j’ai encore plein de personnes à rencontrer, plein de paysages à découvrir

Mais cette fois-ci, c’est quitter un endroit, une ville, un pays qu’on apprécie pour revenir dans la “vraie vie”.

Revenir en France

Revenir en France, c’est revenir dans un quotidien, que j’ai quitté parce qu’il était trop morne. Parce que je ne me sentais pas assez vivante.

Puis, je pose mon premier pied sur le sol français. La plupart du temps, ce qui me saisit, c’est la fraîcheur de Paris.

Je retrouve très vite les visages fermés des parisiens dans le RER puis dans le métro. J’arrive toujours à la gare Montparnasse avec mon backpack, en short et bronzée. 

Les gens me regardent toujours avec étonnement. Je suis en parfait décalage avec eux. La plupart, rentrent du travail et attendent leurs trains pour retrouver leurs familles. 

Alors que moi, je suis là, l’air un peu abattu, comme si je m’étais perdue dans cette société. Je ne colle plus vraiment au cadre.

Je vois des regards interrogateurs et parfois même des regards méfiants. Mais il y a aussi, quelques personnes qui me sourient généreusement, on sent des voyageurs dans l’âme. 

Le retour en France : la joie des premiers jours

Oh oui les premiers jours, ce sont beaucoup d’émotions positives. Je suis heureuse de revoir tout le monde. Tout le monde est heureux de me revoir. Il y a beaucoup d’ondes positives autour de moi. 

Tout le monde est ravi que je sois rentrée. On me demande encore et toujours de raconter mon voyage.

Bon, j’avoue qu’aussi parfois, ça se résume à “quel pays tu as préféré” et on change de sujet.

Mais, la plupart du temps, je vois des étincelles dans les yeux de mes interlocuteurs.

J’arrive à les toucher, mais surtout à les faire voyager à travers mes récits.

Cela me fait un bien fou.

Les amis et la famille

La joie de retrouver ses amis autour d’un bon apéro et d’une belle soirée. On se retrouve comme si on s’était vu la semaine dernière. 

Ce sont mes amis qui me manquent le plus en voyage. Même si parfois, lors d’un voyage, on se rapproche, on communique plus. 

On fait des Skype ou tout simplement des appels, choses que je ne fais pas forcément dans la vie de tous les jours avec eux.

Mais, cette fois-ci, c’est différent, on se voit pour de vrai ! On partage autrement.

La joie de retrouver les membres de sa famille. Même si lors d’un voyage, je reste très proche de ma maman et aussi de mes deux grands-mères.

C’est important pour moi de communiquer souvent avec elles, pour les rassurer, mais aussi pour les faire voyager (article sur comment communiquer avec ses proches en voyage).

La nourriture

Ah la nourriture française ! On ne va pas se mentir, on peut se féliciter d’avoir un pays avec une très belle culture gastronomique. D’avoir presque autant de plats que de ville.

Quand je rentre, ma première soirée, c’est baguette fraîche, vin, fromage et charcuterie.

baguette bakery blur bread
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Une explosion de saveurs en bouche. Les papilles se mettent de nouveau en route.

La joie, de retrouver aussi ses produits et marques préférés en magasin, de connaître les rayons de son supermarché par cœur et d’imaginer toutes les bonnes choses que je vais pouvoir cuisiner en rentrant.

Sa routine

Une routine bien mise à mal lors du voyage. En même temps, c’est pour cela aussi que je voyage, m’éloigner de cette routine qui me tue à petit feu.

Mais retrouver une activité sportive régulière, comme aller à la piscine une à deux fois par semaine ou me remettre à la course me fait un bien fou.

J’ai aussi la joie de retrouver la médiathèque et surtout des temps de lecture.

La joie de retourner au cinéma, la joie de retrouver son restaurant préféré, ou tout simplement déguster une bière locale dans son QG.

Son confort

C’est un moment aussi où je retrouve mon intimité. Ou je peux enfin dormir seule dans une chambre. De ne pas être réveillée à 4h du mat’ par quelques imbéciles. Ah la joie des auberges de jeunesse

Je retrouve également un confort, ah tiens une machine à laver ! C’est fini de laver ses sous-vêtements à la main. 

Je retrouve le confort de mon lit.

Le confort aussi d’une certaine sécurité retrouvée

Le confort de connaître mon environnement et de ne pas avoir à m’adapter à de nouveaux lieux et à de nouvelles personnes constamment. 

Mais après quelques jours ou semaines, c’est la catastrophe. Un changement total qui impacte mon humeur et ma relation avec les autres. 

Je me renferme. Je remets tout en question. Je suis envahie de doutes concernant mon avenir. Je suis parfois prise de crises d’angoisse.

Bref, le voici,  le blues du retour de voyage !

Le blues du retour de voyage

Aie ! Aie ! Aie ! Rentrons dans le vif du sujet avec ce blues de retour de voyage ! 

Après ces quelques jours, ou semaines, si je suis chanceuse de retrouver mes proches, ma routine, la nourriture française, mon environnement. 

Voilà que le moral se met à dégringoler sévère. Un basculement, qui se fait du jour au lendemain. Et qui inquiète forcément mes proches.

Qu’est ce qui se passe ?

Je me renferme

Après avoir été, plusieurs jours, pétillante, le sourire aux lèvres, avec une grosse joie de vivre. 

Voilà que je me renferme, comme une huître. C’est la fin de Mélanie joyeuse, voici Mélanie grincheuse.

Cela se traduit par un arrêt des sorties, par un arrêt brutal des coups de téléphone aux amis. J’augmente le temps passé sous ma couette, dans ma chambre à regarder séries et films sous Netflix.

Je ne communique plus avec le monde extérieur.

Je pense que c’est une façon de me protéger ou de fuir, peut-être la réalité.

Pourquoi ? Je pense qu’il me faut du temps avec moi-même pour identifier tous les changements qui sont intervenus dans mon être.

Je pense que le voyage ne nous change pas, mais qu’il nous révèle, qu’il nous transforme en la personne que l’on est réellement.

Lorsque je rentre en France, mes proches ont une image de moi qui a bien évolué pendant le voyage.

Je ne suis donc plus alignée entre cette image et ce “nouveau moi” ou plutôt devrais-je dire “le vrai moi”.

J’ai alors deux solutions, retourner dans le moule et correspondre à cette image ou fuir un temps pour voir comment je peux lier les deux.

Vient alors le moment où on fait le tri. Le tri dans ce qu’on aime faire, dans ce qu’on n’aime pas faire. 

Mais aussi, les personnes que l’on souhaite fréquenter davantage et celles dont on souhaite s’éloigner.

Je remets tout en question

Voyager ouvre grand l’esprit. On a pu toucher du doigt d’autre façon de vivre, d’autres façons de voir la vie, d’autre façon de penser, des façons de faire ifférentes.

On a vu des définitions différentes de réussite, de succès, de bonheur, de mérite.

L’argent a souvent pris une autre place dans la vie. Après avoir vu le bonheur de personnes qui n’ont pas de moyen financier, mais qui respirent la joie de vivre au quotidien.

Alors forcément, quand on me parle de stabilité, de CDI, de rencontres amoureuses, de sécurité. Dans ma tête, ça hurle, mais à quel moment je vis.

J’étais comme cela, avant aussi. Ma vie était une succession de cases à cocher dans la to do list.

Il fallait, pour être bien vu et être reconnu socialement :  faire des études, avoir un CDI, acheter une maison, trouver l’âme sœur (où du moins être en couple), fonder une famille, avoir un beau tout (ou chat) et passer nos soirées à s’abrutir devant la TV.

Voici, le modèle de réussite et de succès en France. Un chemin tout droit tracé vers la sacro-sainte retraite ! Le moment où tu pourras, enfin, profiter de ta vie, si ta santé le permet !

Écarte-toi un peu du chemin du salariat, du couple (bouh t’as 30 ans et t’es celib’) et regarde les réactions autour de toi.

Sympa, non ?

Ne plus avoir de chez soi

En 2017, quand j’ai pris la décision de voyager seule. Je quitte tout. Enfin, pas vraiment, mon job me quitte à la suite à un licenciement économique. 

Je trouve un autre emploi, en totale reconversion, sans les compétences. Je ne finis pas la période d’essai.

Je me dis que c’est le moment idéal pour voyager ! Comme un signe du destin.

Je quitte mon appartement en banlieue parisienne et retourne vivre chez ma mère pour un temps.

Le temps d’économiser et de planifier le voyage en Amérique du Sud, le temps aussi de me tester en voyage solo en France puis en Italie.

Cela fait maintenant 3 ans, que je vis entre voyage et retour en France. Et à chaque fois, c’est le retour à la case départ, au Mans, che maman.

Quand on me demande où je vis, j’ai des difficultés à répondre à cette question. Un peu de honte à plus de 30 ans d’être au chau.

Je sais maintenant que ce n’est plus qu’une question de temps avant de lancer mon activité de freelance et de retourner sur les routes.

Après m’avoir bien cassé le moral, en écrivant cette partie sur le blues du retour de voyage. C’est le moment de retrouver le sourire avec les solutions pour amoindrir ce coup de blues du retour de voyage.

Les solutions pour diminuer le blues du retour de voyage

Après avoir expérimenté le retour en France à de nombreuses reprises, j’ai mis en place des astuces pour avoir moins le blues du retour de voyage. C’est ce que je te partage maintenant;)

Faire une surprise à ses proches

C’est en effet, ce que j’ai fait lors de mon premier retour en France. Je suis rentrée 10 jours plus tôt qu’annoncé à la famille. Le bonus, c’était la veille de l’anniversaire de ma mère.

Imagine, juste sa tête en me voyant sur le pas de sa porte.

Surprise

Cela ne m’a pas empêché de beaucoup pleuré en prenant mon vol à Lima. Mais c’était très amusant d’avoir mes proches au téléphone et de leur dire que j’étais à Lima alors qu’en vrai, j’étais de retour à Montparnasse.

Si je n’avais pas mis en place cette surprise, il y aurait eu beaucoup moins d’excitations à rentrer. J’aurai beaucoup plus chialé !

Planifier son prochain voyage

A chacun de mes retours, je sais que je repars. Je sais ou et j’ai une date. 

A mon retour d’Amérique latine, je savais que je voulais faire un PVT en Australie. Je suis alors partie 4 mois plus tard.

Au retour des Etats-Unis, après mon PVT en Australie, je savais que j’irai dans un pays européen pour travailler, mettre de l’argent de côté puis partir voyager.

Je t’avoue que le COVID à un peu décalé mes plans.

A mon retour de Londres, je suis rentrée pour un autre projet professionnel, cette fois-ci.

Avoir un projet en tête avant de rentrer

Que ce projet soit personnel et/ou professionnel, le retour se fait alors plus en douceur. Tu sais qu’en rentrant, tu ne vas pas passer tes journées affalées sur le canapé devant Netflix.

Tu es en voyage ou en expatriation et tu imagines déjà tout ce que tu vas pouvoir faire en rentrant pour mettre ce projet en place.

Personnellement, en rentrant de Londres, j’ai voulu consacrer plus de temps à ce blog pour accompagner plus de femmes à franchir le pas du voyage solo.

Aujourd’hui, je passe 20h en moyenne par semaine sur le blog et les activités autours. 

C’est-à-dire la rédaction des newsletters, la réponses aux e-mails et commentaires, trouver des filles pour des témoignages, promouvoir le blog, faire des articles invités sur d’autres sites. 

Bien sûr ce qui me prend le plus du temps, c’est la rédaction d’un article. Par exemple, pour celui-ci j’ai passé 5h dessus. Il faut non seulement écrire, trouver un plan, l’optimiser pour le SEO, s’assurer de la mise en page, checker les fautes, lire et relire, mettre les photos, le publier… 

Et après tout cela, il faut le promouvoir sur les réseaux sociaux, afin que cela aide un maximum de femmes.

Mais, c’est avec un grand plaisir que je le fais. Car, je ne travaille pas. Je m’amuse.

En plus, vos retours me touchent. Qu’ils soient en commentaires en fin d’articles ou en privé.

En prime, je me replonge dans mes précédents voyages avec les photos notamment. D’ailleurs, si on ne le fait pas par passion, la flamme s’éteint vite.

D’ailleurs, dis-moi en commentaire, si un article sur mon quotidien de blogueuse t’intéresse ? Si oui, quels sujets veux-tu que j’aborde ? 

L’avenir proche

A côté de cela, je développe mon activité de freelance dans le marketing digital. Je suis 2 formations, je me forme aussi de mon côté. Et, je viens tout juste de lancer mon offre test.

Bref, tout ça pour dire que je ne vois pas mes journées passer ! Le voyage me manque bien sûr, comme à nous toutes, mais je n’ai pas trop le temps d’y penser. Même si je compte les jours avant Saint Jacques de Compostelle.

Garder l’état d’esprit du voyage

Finalement, garder l’état d’esprit que l’on a lors d’un voyage. C’est-à-dire, être à son écoute, profiter de l’instant présent, continuer de s’émerveiller, continuer de découvrir, de partager, de rencontrer, d’apprendre.

Et il y a plein de façon de faire cela même lors d’une pandémie. 

Apprendre une nouvelle langue, un instrument, se former à de nouvelles choses 

Rencontrer des personnes sur les réseaux sociaux et partager autour d’une de tes passions

Découvrir de nouveaux livres, films, documentaires, une activité manuelle.

Vivre l’instant présent et s’émerveiller d’un coucher de soleil ou profiter d’une promenade en nature pour se ressourcer.

Rentrer pendant l’été

rentrer en été pour éviter le blues du retour de voyage
Rentrer en été pour éviter le blues du retour de voyage

Ahahahah, oui surtout quand tu quittes un pays chaud comme la Bolivie en plein été. 

Car, si en plus quand tu rentres en France, tu as le droit à la grisaille, le froid, la neige, la pluie (surtout au Mans) et bien bonjour pour trouver le moral et la bonne humeur dans tout cela.

Alors que, si tu rentres en été à toi les apéros, les quais de Seine, les barbecues en famille et les sorties en plein air avec les potes !

Prolonger son voyage pour éviter le blues du retour de voyage

Une bonne façon de réduire le coup de blues lié au retour de voyage est de le prolonger.

Alors bien sûr, au début tout le monde veut écouter tes histoires, puis tout le monde se lasse.

C’est alors, que tu peux te retourner vers les groupes Facebook pour témoigner, pour échanger et pour donner tes meilleurs conseils sur tel ou tel pays ainsi que des astuces dont tu t’es servi pendant ton voyage.

Je t’invite à rejoindre la communauté privée sur Facebook d’Ose voyager seule. Un groupe 100% féminin et 100% voyage solo

Cela peut être aussi l’occasion de raconter tes histoires à travers un blog voyage. De te remémorer ton voyage, de trier tes photos et de les partager avec une communauté qui te suit !

Merci à vous les filles pour vos visites, vos likes, vos partages, vos messages privés ! Cela m’encourage à continuer !

Dis-moi en commentaire si tu souhaites voir aborder « une journée type d’une blogueuse voyage » ou propose-moi des sujets que tu souhaites voir aborder 🙂

Publié par Mélanie

Bonjour aventurière et bienvenue, Sur ce média, j'accompagne les femmes à oser voyager seule, à s'émanciper, et à partir à la découverte d'elle-même à l'aide de contenus de qualités et pertinents ! Mélanie, 33 ans, originaire du Mans. J'ai tout quitté en 2017 pour voyager à travers le monde. J'ai voyagé en sac à dos à travers l'Amérique latine, l'Australie, les États-Unis d'Est en Ouest, ainsi qu'en Europe. En 2021, je deviens digital nomade, depuis je voyage la moitié de l'année

4 commentaires sur « Le blues du retour de voyage ! »

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