Comment préparer le chemin de Compostelle

Comment se préparer pour le chemin de Compostelle ? Comment être sur de ne rien oubliée ? D’être prête ? Quelles sont les choses essentielles à savoir ? Que faut-il emmener dans son sac ? Quel chemin choisir ? Combien de kilomètres peux-tu marcher par jour ? Ou manger ? Ou dormir ?

Des questions que tu t’es probablement posées et dont cet article va répondre à tes principales questions.

Je m’appuie uniquement sur mon expérience et sur le retour de pèlerins croisés en route, à l’heure ou je publie cet article je suis toujours sur le chemin, je pense y être jusqu’à la mi-septembre 2021 ou j’aurai atteint Santiago 🙂

1/ Le choix du chemin de Compostelle pour mieux se préparer

Il y a plusieurs chemins en France, le plus connu et réputé part depuis le Puy en Velay. Il serait également le plus beau chemin pour rejoindre la dernière étape française qui est Saint Jean Pied de Port.

On peut également marcher sur le chemin de Compostelle, comme il le faisait dans le temps, c’est-à-dire en partant de chez soi…

J’ai choisi ce chemin depuis le Puy en Velay car le but premier était de faire un maximum de rencontres. Les rencontres sont le premier pourquoi de la raison à mon départ sur le chemin.

Le chemin du Puy en Velay s’appelle Podensia, tu trouveras plein d’information à ce sujet sur la toile, comme par ici


Le pélerin Saint Jacques

2/ Bien se préparer pour Compostelle ? Le budget

Le budget dépendra de chacun (cet article pour t’aider à préparer ton budget voyage)… Tout dépend de la façon dont tu souhaites marcher sur le chemin.

 La première question à te poser et où et comment veux-tu dormir ? Que veux tu manger ? Dans les gîtes ? Au restaurant ? Te faire ta propre popote ?

 Et puis, il y a toujours les à coté… Le petit verre qu’on boit le soir, parce qu’on est contente de retrouver les copains… La crème solaire, les anti-ampoules compeed,…

 Du coup pour tout te dire, je pensais avoir un budget autour de 30 euros/jour et je suis plutôt à 45 euros jour… Mais l’avantage quand tu bosses sur la route, c’est que tu peux travailler, histoire de faire un peu de CA et te verser un salaire.

 Et il paraît que le chemin côté espagnol est très peu cher…. Je verrai donc à ce moment la… Cela équilibrera peut-être les comptes….

 Globalement, je suis souvent en gîte en demi pension, je fais l’apéro tous les soirs et j’ai quelques petits achats de nourriture, comme des fruits, comme des barres céréales, ou encore des gâteaux…

 3/ Ou dormir sur le chemin?

 Si tu veux un maximum de liberté alors je te conseille de bivouaquer. Cela reviendra moins cher. La principale problématique sera le poids du sac à dos qui sera alourdit d’au moins deux kilos minimums.

 Sur le chemin, on retrouve plein de camping communaux ou il y a toujours de la place.

 Si tu souhaites plus de confort, il y a les gîtes d’étapes. En dortoir ou en chambre individuelle. Dans ces gîtes d’étapes tu as la possibilité d’être accueilli en demi pension, c’est-à-dire qu’en plus de la chambre tu as le dîner et le petit déjeuner.

 Sur la partie française compte un peu moins de 40 euros.

Après, il y a toujours des hôtels que le chemin, avec un prix plus élevé, autour de 50 à 60 euros la chambre.

4/ Se préparer physiquement pour Compostelle

  C’est une question qu’on m’a souvent posée sur la route, quand je disais que j’allais jusque Santiago.

  Pour être tout à fait honnête, je marche tous les jours une heure depuis au moins 9 mois et j’ai intensifié à deux heures pas jour un mois avant mon départ. Je courrai 3 fois par semaine une heure (de janvier à mars).

  Je ne pense pas avoir fait une préparation exceptionnelle…. Surtout que marcher une heure sur du plat ou marcher une journée avec un sac  à dos de 7 kilos sur le dos, avec des montées et des descentes constantes…. Ce n’est pas vraiment la même chose

 Néanmoins, je suis agréablement surprise de mes capacités physiques sur le chemin. J’enchaîne les étapes de 30 kilomètres sans difficultés… Avec un beau souffle lors des montées !

 EDIT : j’ai diminué le nombre de kilomètres pour chaque étape pour cause de blessure…

 Note à moi même : ne pas forcer sur la corde…

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Le poids du sac à dos y est aussi pour quelque chose, puisqu’il fait autour de 7 kilos et il y aura probablement un article avec ce que j’ai mis dans mon sac à dos….

Sachant que l’ordinateur en pèse déjà 2 kilos avec sa sacoche (et la souris que j’aurai du laisser sur place)

Gîte d’étape Conques

5/ Réserver ses hébergements : à l’avance ou à l’arrache ?

 Et 2 groupes distincts se bagarrent à ce sujet : La solution ? Fais ce qui est pour toi la plus serein

Globalement du Puy en Velay à Conques, c’est-à-dire ce que fait 85% des pèlerins que je rencontre, la plupart des personnes ont tout réservé en avance… Ce qui fait que c’est un peu plus compliqué…

 Je pense qu’une fois passé Conques ca sera plus simple… Et puis le covid n’arrange rien… entre ceux qui réduisent leurs capacités de 50% et ceux qui font comme avant… C’est pas simple de s’y retrouver

 Puis avec le COVID, les restrictions ne sont pas les mêmes partout, c’est un peu chacun fait comme il veut…

 Jusqu’à maintenant cela m’est arrivé 2 fois de devoir allonger le temps de parcours car je ne trouvais pas de place en gîte la veille au soir.

 Finalement, ce n’est pas si grave et les choses vont s’améliorer au cours du temps

EDIT : même après Conques, il est compliqué de trouver de la place la veille pour le lendemain même seule, … Lié au COVID ?

 Edit : de cet article que j’ai écris en cours de chemin. Après une dizaine de jours sur le chemin, il en revient que peu de choses ont d’importance mais que ce qui est important apparaît assez rapidement comme vital…

Je pense notamment à la santé, étant blessée depuis plusieurs jours, je n’apprécie pas autant le chemin autant qu’avant (on n’apprécie toujours plus les choses une fois qu’on les a perdues… Toujours être gratifiant ! Savourer la chance de tout ce qu’on a déjà, de tout ce que nous sommes)

Il y a toujours des solutions, le moment présent est ce qui compte le plus

Un pied devant l’autre, un jour après l’autre

Il pleut parfois, mais le soleil revient tout le temps

Il est compliqué de travailler et d’écrire sur le chemin

Mais aussi donner des nouvelles, car juste le moment présent compte et beaucoup de nouvelles rencontres, tout le temps, à chaque instant

Publié par Mélanie

Bonjour aventurière et bienvenue, Sur ce média, j'accompagne les femmes à oser voyager seule, à s'émanciper, et à partir à la découverte d'elle-même à l'aide de contenus de qualités et pertinents ! Mélanie, 33 ans, originaire du Mans. J'ai tout quitté en 2017 pour voyager à travers le monde. J'ai voyagé en sac à dos à travers l'Amérique latine, l'Australie, les États-Unis d'Est en Ouest, ainsi qu'en Europe. En 2021, je deviens digital nomade, depuis je voyage la moitié de l'année

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